Dryade, elle a la tendresse de l’arbrisseau et la dureté de l’écorce, la sagesse de celles qui n’ont pas d’âge et la splendeur des plus grands arbres de la Terre.
Elle s’amuse du regard des hommes et des femmes sur elle car elle connaît la nature des humains et sait les ensorceler pour qu’ils n’oublient pas que chaque arbre contient une essence de vie.
Elle se glisse alors autour des arbres et leur fait prendre corps, humain et végétal se confondant pour mieux s’apprivoiser.
Ce peuple humain, doté d’une telle énergie, allongé sous un arbre, peut alors entendre « son chant magique aidé d’un petit vent complice ».